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Sortir de sa zone de confort : la clé du leadership ?

Allez zou, sortez de votre cocon ! Dis comme cela, sortir de sa zone de confort n’a rien de stimulant. Pourquoi devrais-je sortir d’un lieu où je me sens bien, en maîtrise de mon environnement, en sécurité ? Faut-il être tombé sur la tête pour vouloir sciemment sortir de sa zone de confort ? 

Pourtant quitter sa zone de confort comporte de nombreux bénéfices personnels et professionnels, le premier étant le fait de se développer et de progresser. Mais encore faut-il en avoir envie, être motivé.e et surtout se fixer un objectif précis à atteindre. Sinon, on risque de se retrouver hors de sa zone de confort, perdu.e dans le noir… et ce serait fort désagréable à vivre ! 

La zone de confort, kézaco ? 

Notre zone de confort définit le périmètre personnel et professionnel que l’on s’est construit au fur et à mesure et dans lequel on se sent bien. Professionnellement, par exemple, on est dans sa zone de confort lorsque l’on se sent en maîtrise de notre écosystème de travail : on connaît ses dossiers, ses collègues, ses clients et on sait quels sont les avantages et les inconvénients de chacun. Dans la zone de confort, il y a peu de place pour la nouveauté et la surprise.  

En résumé, notre zone de confort vient nourrir nos besoins humains de sécurité et de maîtrise de son environnement. Il y a donc un côté agréable à la zone de contrôle. Il me semble important de rappeler que la zone de confort a du bon : il s’agit donc d’en profiter un maximum pendant des mois ou des années tant qu’elle nous apporte de la satisfaction. 

À quel moment la zone de confort devient-elle inconfortable ? Lorsqu’elle glisse vers la routine et l’ennui. Si vous trouvez votre vie au travail monotone, c’est un excellent indicateur du fait qu’il est probablement temps de quitter votre zone de confort pour tester, expérimenter, découvrir de nouveaux horizons et de nouvelles compétences professionnelles. 

Pourtant, même si l’on se sent prêt.e pour de nouvelles expériences, notre cerveau, lui, peut nous envoyer des signaux contraires car il déteste tout ce qui a trait à la nouveauté. Pour lui, c’est un signe potentiel de risque et de danger. Il va donc activer son mécanisme de défense et nous murmurer à l’oreille tout un tas de messages pour nous limiter dans l’action. 

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Qu’est-ce qui vous empêche de quitter votre zone de confort ? 

Le manque de confiance en soi est souvent invoqué par les personnes qui hésitent à passer à l’action. Elles se disent : “je sais ce que je vais perdre, mais je ne sais pas ce que je vais trouver”, sans penser que finalement, on ne perd jamais sa zone de confort : on l’a bâtie, on en a défini le périmètre, donc on sait où elle se trouve et comment y accéder si l’on a besoin d’y revenir pour faire une halte. 

Ce manque de confiance est aussi plus général : c’est un manque de confiance face à la vie, comme s’il fallait s’en méfier car elle pourrait apporter des choses négatives. Mais qui ne tente rien n’a rien !  

Pour contrer ce manque de confiance en soi, voici quelques questions pertinentes que vous pouvez vous poser :  

  • qu’est-ce que je risque réellement à sortir de ma zone de confort ? 
  • quels sont les bénéfices que je retire actuellement de ma zone de confort ? 
  • quels seraient les avantages que je gagnerais en essayant d’autres choses ? 
  • quel est l’appel de nouveauté que je ressens au fond de moi ? quelle est sa force / sa puissance ? 

Un point très important à méditer : êtes-vous le/la décisionnaire de cette envie de nouveautés ou répondez-vous à une suggestion de votre entourage ? Par exemple, est-ce votre boss, votre collègue, votre conjoint.e qui vous donnent l’ordre de vous secouer pour sortir de votre zone de confort ou est-ce que l’envie émane réellement de vous ? Pour maximiser vos chances de trouver de l’épanouissement hors de votre zone de confort, il est crucial que vous en ressentiez vous-même la profonde motivation et que vous soyez intimement convaincu.e que – même si cela vous fait peur – vous le faites pour vous enrichir de nouvelles compétences. Si c’est uniquement pour faire plaisir à l’autre, passez votre chemin !

Vous êtes prêt.e maintenant à passer dans la zone de développement et d’apprentissage ! 

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Comment oser sortir de sa zone de confort ? 

Avez-vous déjà remarqué à quel point les personnes qui osent et qui font preuve d’audace se démarquent des autres ? Pour certaines, la prise de risque est plutôt naturelle, mais pour la plupart des gens, cela demande du travail et de la méthodologie.  

Redevenez leader de votre vie professionnelle et personnelle en osant sortir de votre zone de confort ! 

Pour commencer à mettre un pied hors de votre zone de confort, voici 4 étapes à réaliser : 

1. Fixez-vous un objectif 

Qu’avez-vous envie d’apprendre et de découvrir ? Quelles sont les nouvelles compétences que vous souhaitez acquérir ? Quel est le premier pas que vous pourriez effectuer pour atteindre cet objectif ? 

Afin de vous aider à définir le bon objectif, essayez de ressentir comment il vibre en vous : s’il vous fait un peu peur mais qu’en même temps il est excitant, c’est que vous êtes sur la bonne voie. S’il vous tétanise et vous sape d’avance toute votre énergie, ce n’est pas le bon objectif. 

Sortir de sa zone de confort, c’est aller vers un objectif stimulant et énergisant. En aucun cas, ce n’est se forcer à faire quelque chose dont vous n’avez pas envie ou qui n’est pas en accord avec vous-même et vos valeurs. 

2. Sachez dire non et sachez dire oui 

En modifiant votre routine professionnelle ou personnelle, vous devrez réajuster vos comportements et vos actions. Ce qui fonctionnait comme un acquis n’est peut-être plus d’actualité : savoir dire non à certaines habitudes vous permettra de faire de la place à la nouveauté. Et savoir dire oui à de nouvelles opportunités ! 

3. Dézinguez votre syndrome de l’imposteur 

Vous avez envie d’acquérir de nouvelles compétences mais vous pensez que vous n’êtes pas légitime ? Commencez par mettre en place des petits défis quotidiens : peu à peu vous allez étendre votre zone de confort et prendre confiance en vous. 

Sachez également déjouer votre syndrome de l’imposteur : il est peut-être là pour vous empêcher d’avancer, pour vous éviter de prendre un risque ou encore peut-être est-il là pour vous conforter dans votre zone de confort. Ne cherchez plus l’excuse du syndrome de l’imposteur ! 

4. Revoyez votre rapport à l’échec  

Seriez-vous ouvert.e à considérer que dans la vie, l’échec n’existe pas ! Il n’y a que des apprentissages de vos expériences et ils vous font avancer et progresser.  

Vous avez le droit de vous tromper, de réessayer, de faire marche arrière, de faire un pas de côté, de recommencer, de vous casser la figure, de vous relever et de persévérer. À la clé, vous gagnez une immense satisfaction ! 

En adoptant cette posture de leadership face à la zone de confort et à la zone d’apprentissages, vous serez aux commandes de votre vie professionnelle et personnelle. Bravo pour avoir osé et fait preuve d’audace !